Le lambi est un mollusque invertébré qui grandi dans son coquillage.

Très peu calorique (130kcal/100g) et riche en protéines (26g/100g), le lambi est très apprécié par les Antillais. Il se cuisine principalement en fricassé accompagné de riz créole en Guadeloupe. En Martinique, on le préfère grillé.

 

En savoir un peu plus sur la pêche :

Il se pèche du 1^eroctobre au 31 janvier uniquement à l’aide de filets par des marins-pêcheurs autorisés. Ils peuvent également être péchés par des plongeurs professionnels en apnée.

La pêche aux lambis est très réglementée,  il est interdit de pécher un lambi ne pesant pas minimum 250g et dont le pavillon n’est pas formé.

Cette pêche consiste à relever en mer des filets posés deux jours plus tôt. Les marins gardent les lambis les plus gros et rejettent à la mer ceux n’ayant pas la taille requise.

Le filet vide est remis directement en mer.

 

A terre, les pêcheurs doivent « casser les lambis » avant de les vendre au public. Ils percent un trou à l’aide d’un marteau au dessus de la deuxième couronne de la conque puis enfoncent un pique pour décoller le lambi de la conque.

L’association d’environ 3 lambis forme un kilo. Il est interdit de couper le lambi en morceau pour le vendre car cela rend impossible l’évaluation du poids du mollusque.

Le son de la conque du lambi est traditionnellement utilisé pour annoncer la vente de poisson ou par certains groupes de carnaval.

 

Une fois sur 10 000 le lambi renferme une perle rose, chaque pêcheur espère avoir la chance d’en trouver une car elle peut avoir de la valeur.

Le lambi est vendu autour de 20€ le kilo sur l’île de la Désirade.

 

Je remercie les marins qui m’ont permis de découvrir la pêche aux lambis.